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Pour sa soirée de lancement,

l’association À venir

propose une rencontre en lien avec l’IHEP

 

Psychanalyse à venir Derrida, Major ...

 

mardi 17 mars à 20 h 30

 

Salle Paul Celan

École Normale Supérieure 45 rue d’ulm, Paris 5e

 

De quoi à venir est-elle le nom ? Les uns et les autres menons depuis des années un travail de réflexion en lien avec notre pratique clinique ou notre action citoyenne depuis différents lieux. Nos chemins se croisent régulièrement autour d’un refus commun des oeillères institutionnelles : celles des hôpitaux, des universités et autres structures dans lesquelles travaillent certains d’entre nous. Quand ces institutions se laissent asservir, elles faussent les choses en comptabilisant les pratiques dans une économie restreinte comme le disait Jean Oury. Nous savons qu’il nous faut aller dans les interstices pour continuer à inventer. C’est ce que nous tentons dans nos séminaires et dans nos groupes de travail.

 

C’est pourquoi nous avons voulu constituer un espace associatif solidaire qui nous donne les moyens de poursuivre notre travail de (dé)construction. Adhère qui veut à ce projet pour une somme modique, sur le principe de la coopérative (ou du financement participatif) inspiré des clubs thérapeutiques aux meilleures heures de la psychothérapie institutionnelle : composons donc avec notre propre symptôme. Chacun est bienvenu. Pas de ligne directrice, si ce n’est peut-être une ligne de fuite quant aux pressions actuelles.

 

Il s’agit d’essayer de penser ce qui vient (ce qui n’exclut pas de faire). Penser l’événement, accueillir l’arrivant. N’est-ce pas la tâche analytique ? c’est aussi une question politique. Notre premier invité pour cette soirée de lancement sera René Major. Pas de conférence, mais un entretien avec notre hôte à partir des questions qui viendront à chacun. En voici quelques unes pour commencer : « Que fait le politique à la psychanalyse ? Que fait la psychanalyse au politique ? » Comment la psychanalyse peut-elle, si elle veut survivre, cesser de résister à elle-même ? Serait-il impossible de prendre en compte la psychanalyse sans alibi, cette révolution freudienne ? Comment entendre le déni de la pulsion de pouvoir par les analystes-mêmes ? Peut-on prendre la mesure de la mutation même de la cruauté ?

 

Ces questions sur lesquelles Jacques Derrida nous interpellait en 2000, nous les mettrons au travail dans les Pyrénées, à Marcevol, lors des rencontres sans alibi. En hommage au philosophe ami de la psychanalyse, fidèle autant qu’infidèle, disparu voici dix ans. Merci de l’aide que vous pourrez apporter à ce projet et à d’autres à venir si vous le désire

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